Une carpe de 31kg5 au lac de la Bergeronnerie à Tours.

Merci pour l'info Christian, mais il a belle et bien été pris une carpe de 31kg5 au lac de Tours. Cela s'est passé à l'occasion de l'enduro de club de carpe de Larçay.
Pour information, ce lac n'est autorisé à la pêche que pour le club de carpe de Tours et sous certaines conditions très draconienne. Ce lac recèle de très beaux poissons, et pas seulement des carpes.

Effectivement, ce club est plus que fermé, dommage que ce lac ne soit pas géré par une AAPPMA...

martin37 a écrit:Effectivement, ce club est plus que fermé, dommage que ce lac ne soit pas géré par une AAPPMA...

Le lac est la propriété de la ville de Tours. Il est en plus utilisé par un des plus grand club de voile de la région. J'ai connu une époque où le règlement était très peu stricte et au début des pêches de nuit. Je ne vous fais pas de dessin...D'autre part ce plan d'eau a été complètement envahi par des algues en été est été devenu impraticable, à la fois à la pêche et à la voile. Aussi je pose la question:est-ce qu'une AAPPMA aurait pu mettre en place le système de ventilateur qui a été mis en place par la ville de Tours, pour remédier aux graves problèmes de l'envahissement de l'herbe.
Avec les fortes chaleurs régulièrement que connaît notre région, les herbes aquatiques de fond venaient rechercher l’oxygène à la surface, provoquant un véritable tapis sur l'eau. Le remède a été trouvé au Canada où cela existe. De grande turbine sont misent en route dans l'eau pour créer ainsi de l'oxygène, les plantes restent ainsi dans le fond du lac comme elles l'ont toujours fait.

Voici un extrait de l'explication donnée il y a déjà quelques années. (mai 2008)


Le lac de la Bergeonnerie est toujours envahi par la myriophylle, cette « algue » qui finit par supprimer toute autre forme de vie et empêche toute activité du Cercle de voile de Touraine, ainsi que nous l'expliquions le 14 septembre. A ce propos, Jean BOUTON nous confirme : « Ce n'est pas une algue, mais une plante à fleurs, oxygénante pour la vie aquatique, dont les tiges peuvent atteindre plusieurs mètres.
Les choses ont cependant avancé depuis une quinzaine de jours, à l'occasion notamment d'une récente réunion avec un responsable du service des parcs et jardins. Au début de la semaine prochaine sera essayé un traitement chimique qui pourrait faire tomber la myriophylle au fond du lac. Si ça ne marche pas, et pour l'avenir, le système canadien de brassage des eaux par des hélices pourrait être adopté. Il serait actionné à l'énergie solaire, ce type d'installation (au bas mot 54.000 €) pouvant être subventionné.

La myriophylle à épis a envahi le lac de la Bergeonnerie, et seul un tiers des 18 ha est désormais navigable. Cela n'arrange pas les affaires des pêcheurs et des 200 adhérents du Cercle de voile de Tours.
Alors pour lutter contre la prolifération de cette plante aquatique, la mairie se tourne vers une technique canadienne. Une technique éprouvée, écologique, mais chère.
Comptez dix mille euros par appareil « magique », celui qui ventile l'eau à l'aide de panneaux solaires. « Pour bien faire, il nous en faudrait deux. Ils pourraient fonctionner toute l'année », explique Jean-Marie Duchesne, du service des parcs et jardins de la mairie. Reste à convaincre, reste à débloquer des fonds, reste à demander une subvention à l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
Car depuis des mois, avec le Cercle de voile de Touraine, Jean-Marie Duchesne essaie de trouver une solution. « Cette plante n'est pas nocive, il ne faut pas l'éradiquer car elle est nécessaire à l'écosystème. Seulement, elle a trop proliféré, ces derniers temps. » À cause du manque de pluie, à cause de la chaleur. « Pour trouver de l'oxygène, la myriophylle est contrainte de se développer et de monter à la surface. »
Pour en venir à bout, il s'en remet donc aux Canadiens. « L'appareil qu'ils ont mis au point a été utilisé avec succès par la commune de Messein (Meurthe-et-Moselle), qui avait le même problème que nous. »
Toutefois, rien ne commencera avant le printemps : « Cela ne servirait à rien, car en hiver, la myriophylle redescend naturellement au fond du lac », poursuit M. Duchesne. « Et pour être le plus efficace possible, nous allons cumuler cette méthode avec d'autres. »
Le bateau faucheuse va repasser une nouvelle fois (cette technique s'appelle le faucardage). Un traitement biologique consistera par ailleurs a introduire une bactérie mangeuse de boue, la boue dont se nourrit la myriophylle. « En plus, il y a quinze jours, nous avons essayé un traitement chimique. Nous attendons un peu pour voir les résultats. »
À suivre.

Illustration(s) :
La myriophylle a toujours été présente dans le lac. Pourtant, comme il n'a pas assez plu ces derniers temps, les plantes manquent d'oxygène et elles se développent vers la surface.

c'est comme au val d'auron ...

Ce n'est pas impossible de rentrer au club de Tours... faut juste savoir où frapper. Je trouve celà très bien comme gestion. Nous avons à faire à une équipe de pecheur de renom et de qualité qui pechent extremement bien. C est un club actif dans lequel si vous n'etes pas actifs, vous ne pourrez pas bénéficier des avantages. Ce qui me désole est de publier ce poisson, ce qui va attirer les brachyoures de toute la région. Mais bon quand les taules seront prises ca va se tasser comme il y a 10 ans... Ce lac est la référence du 37, quand on voit de ce qu"est devenu des Bretonnieres qui aurait pu avoir le meme avenir que Tours géré d'un main de maitre comme il y a qques années mais qu'une bande de brelocs se soit mise à la gestion de ce plan d'eau comme un aquarium grandeur nature...

je regarde barça , on verra sa apres !!!!

Luc 37 a écrit: La myriophylle à épis a envahi le lac de la Bergeonnerie, et seul un tiers des 18 ha est désormais navigable. Cela n'arrange pas les affaires des pêcheurs et des 200 adhérents du Cercle de voile de Tours.

Le bateau faucheuse va repasser une nouvelle fois (cette technique s'appelle le faucardage).
Un traitement biologique consistera par ailleurs a introduire une bactérie mangeuse de boue, la boue dont se nourrit la myriophylle. « En plus, il y a quinze jours, nous avons essayé un traitement chimique. Nous attendons un peu pour voir les résultats. » À suivre.

- Pas facile à gérer tout ça avec les 200 membres du cercle de voile. En effet, cette plante oxygénante se reproduit par bouturage donc lorsque les bateaux passent dessus, les coupent permettant ainsi leur prolifération !

- Le faucardage peut être une bonne alternative du moment que ces plants soient coupés et recueillis aussitôt comme ici par exemple.
Le souci c'est à refaire périodiquement mais bon ... C'est toujours plus écologique que de balancer un traitement chimique du style "défanant à pomme de terre".

- Introduire avec parcimonie des amours blancs ne serait-il pas une solution ?

Des amours blanc il y en a qui ressemblent plus à des sous marins de plus de 20 kg mais ne sont pas en mesure de tout brouter

Salut Gildas,
Connais-tu à vue de nez la quantité d'amours blanc à l'ha sur ce lac ?

alalalala le piston ça aide quand même... désolé je ne passerai pas sous un bureau pour faire une belle carpe lol

C'est sur que sans Piston Tours est inaccessible... et tant mieux, nous avons trop de chêvres sur les bords de l'eau qui veulent du steack à tous prix. Pas besoin de passer sous le bureau mais de montrer pate blanche.