la vue des poissons
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carpo37
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Benny
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la vue des poissons
Après la communication ne perdons pas de vue: La Vue 1ère partie
un sujet à elle toute seule !! Elle comprend la structure de l'organe de vue, le champ visuel, la perception des couleurs ... pour l'homme l'œil est capable, grâce à 3 types de cellules rétiniennes spécifiques appelées cônes, de percevoir les couleurs fondamentales rouge, verte et bleue.
Ces signaux sont ensuite transmis par les voies optiques vers le cerveau sous forme de messages codés par couples antagonistes rouge-vert et bleu-jaune.
Le cerveau élabore alors la sensation colorée au niveau du cortex visuel puis d'autres centres cérébraux nous font prendre conscience de la perception colorée.
les animaux
La vue n'est pas la même selon l'espèce, en particulier selon le milieu dans lequel elle vit, la rapidité avec laquelle elle se déplace, la nourriture qu'elle doit chasser et saisir, la vigilance dont elle doit faire preuve pour échapper elle-même aux prédateurs, tout cela est vrai et satisfaisant pour l'esprit, mais seulement d'une façon partielle.
Pour s'en convaincre, il suffit d'étudier la performance de l'œil chez les différentes espèces de vertébrés. Mais que faut-il entendre par performance oculaire ?
La performance oculaire est le degré de perfection de l'image formée sur la rétine à partir de l'objet qui envoie des rayons lumineux sur l'œil, permettant à l'animal d'apprécier la luminosité, la forme, les dimensions, la position dans l'espace et éventuellement couleurs et mouvements. En d'autres termes, la performance oculaire c'est la qualité de la vision ramenée à l'étage oculaire, étant bien entendu que dans la vision définitive, interviennent largement la qualité des voles optiques et l'aptitude des centres visuels.
Cette performance peut être scindée en plusieurs éléments, essentiellement quatre :
* La netteté, telle qu'à un point de l'objet corresponde un point de l'image.
* La résolution qui est la plus petite distance séparant deux points objets capables de donner deux points images distincts.
* Le contraste, reproduction de la différence d'éclairement des surfaces distinctes et éventuellement de leurs couleurs.
* Les mouvements de tout ou partie de l'objet.
1. L'acuité visuelle ou résolution
C'est la distance minimale entre deux points de l'objet susceptibles de donner une image distincte et nette. Elle dépend bien sûr de la qualité de la réfraction, mais aussi de la densité rétinienne en photorécepteurs et du nombre de cellules rétiniennes connectées à chaque fibre du nerf optique.
Chez les animaux diurnes, l'acuité dépendra aussi de l'intensité lumineuse stimulante, mettant en jeu, lorsqu'elle est élevée un plus grand nombre de cônes.
La richesse cellulaire de la rétine en photorécepteurs n'est pas la même selon la zone topographique. Chez les espèces dont la rétine possède à la fois cônes et bâtonnets, les cônes sont plus nombreux au centre qu'à la périphérie. On peut en outre mettre en évidence des régions spéciales
- l'area centralis,
- la macula,
- la fovéa.
L'area centralis est une zone médio-temporale de plus grande richesse cellulaire. Elle correspond à un épaississement rétinien parfois macroscopiquement visible sous l'aspect d'une tache plus foncée.
Il existe une area chez les sélaciens, les amphibiens, quelques sauriens tel l'alligator et chez les carnivores, chiens et chats; chez les ruminants, elle a une disposition horizontale allongée qui la fait qualifier de striaeformis.
La macula est une zone avasculaire de plus grande richesse en cônes. Elle existe chez les primates, macroscopiquement visible à l'examen du fond d'œil.
La fovéa, uniquement constituée de cônes, présente en outre un amincissement dû à la raréfaction ou à la disparition de certaines couches rétiniennes .
Chez les téléostéens la fovéa est rudimentaire et constituée de cellules amincies, sans raréfaction d'une couche rétinienne.
Chez les lacertiliens, existe tantôt une area tantôt une fovéa, comme chez le caméléon.
Les oiseaux de basse-cour n'ont qu'une area, en revanche ; les rapaces ont deux fovéas : une fovéa centrale et une latérale. « Dans la fovéa centrale, seule la couche des cellules ganglionnaires fait défaut celle des grains externes et internes s'amincissent seulement » (Rochon-Duvigneaud). Le bouquet central de cônes est beaucoup plus large, 1 500 cônes contre 200 chez l'homme.
L'acuité des oiseaux de proie est de loin la plus développée. Elle serait 7 à 8 fois supérieure à celle de l'homme.
Le champ visuel de certains animaux :
* le faucon : 180°
* le chat : 287°
* le lapin : 360°
Celui de l'homme est de 200°
2. La perception des couleurs
La perception des couleurs est liée à la présence dans la rétine de cônes sensibles au vert, au bleu et au jaune. L'étude de la vision des couleurs par l'animal fait appel à des techniques de modification comportementale et à des analyses spectrophotométriques de rayonnement absorbé par la rétine.
Sans pouvoir dire que l'unanimité soit faite, il semblerait qu'une majorité d'auteurs admettent les éléments suivants:
On ne sait pratiquement rien sur la vision des couleurs par les cyclostomes (lamproies).
La rétine des téléostéens perçoit la couleur : rouge, jaune, vert, bleu, violet et ultra-violet jusqu'à 365 nm.
Les amphibiens ont une bonne vision des couleurs, avec un maximum de perception pour le jaune en photopique et pour le vert en scotopique.
Chez les reptiles : la tortue différencie le bleu, le vert et l'orange ; le lézard différencie le jaune, le rouge, le vert et le bleu.
Les oiseaux ont un sens de la couleur très développé ; cela paraît logique eu égard à la richesse des coloris de leur plumage, laquelle n'a d'égale que la diversité chromatique des poissons.
L'oiseau règle son comportement sur la couleur beaucoup plus que sur la luminosité ou sur la forme.
La vision des couleurs par les mammifères est très discutée. Elle est certes associée au caractère diurne de l'animal. On admet que la musaraigne, l'écureuil sont parfaitement trichromates. Il semblerait que les bovins ne les distingueraient pas, ce qui ferait douter de l'efficacité de la muleta rouge au cours des corridas. Sur la capacité du chien, les avis sont très partagés ; quant au chat, on sait aujourd'hui qu'il est dichromate : l'étude histologique de sa rétine a montré qu'elle renfermait deux sortes de cônes, les uns sensibles au bleu indigo 450 nm, les autres à jaune-vert 556 nm. Dans les corps genouillés latéraux, certains neurones ont un maximum de sensibilité à 500 nm en basse luminance et 556 nm en forte luminance. Le chat ne peut donc distinguer en-dessous de 540 nm. Il lui est donc impossible de distinguer le rouge.
3. La perception du mouvement
Elle est très importante pour l'animal aussi bien pour l'exercice de la vigilance que pour la chasse d'une proie.
Elle dépend de deux facteurs:
- La qualité de la mosaïque rétinienne, c'est-à-dire la richesse de la rétine en photorécepteurs.
Quand les éléments rétiniens sont peu nombreux, la portion de rétine correspondant à une seule fibre du nerf optique est grande ; une image doit traverser une distance considérable avant d'exciter les éléments sensoriels associés à une autre fibre, de telle sorte qu'un petit mouvement risque de ne pas être apprécié.
- La persistance dans le temps de la vision.
En effet, si la stimulation persiste longtemps, un élément rétinien une fois stimulé ne peut réagir rapidement à un nouveau stimulus.
Le temps de persistance peut être étudié par la méthode du flicker avec enregistrement de l'E.R.G. La stimulation est faite à l'aide d'éclairs de plus en plus rapprochés jusqu'au moment où il n'y a plus de réponse rétinienne. La fréquence de stimula tion est dite alors fréquence de fusion ou F.F.F. (Flicker Fréquence de Fusion).
Chez la plupart des animaux, c'est surtout le haut niveau de la F.F.F. qui conditionne le haut degré de sensibilité au mouvement. les espèces qui se nourrissent de proies vivantes peuvent mourir de faim à côté de proies mortes. Les batraciens attrapent la nourriture qui bouge. De très nombreux animaux sauvages agissent exactement de la même façon.
4. La perception de l'espace
Elle consiste à apprécier l'espace et à l'intérieur de celui-ci la localisation des différents objets.
Cette perception peut se subdiviser en
- perception bidimensionnelle qui apprécie la position de l'objet, sa distance bidimensionnelle ;
-perception tridimensionnelle : perception de la profondeur qui exige une vision stéréoscopique binoculaire, extension de cette faculté à l'appréciation de la forme.
Dans cette perception de l'espace interviennent :
· le champ visuel monoculaire,
· le champ visuel binoculaire,
. les mouvements des globes oculaires,
. les mouvements de la tête.
Le champ visuel monoculaire varie peu chez les vertébrés. Sa valeur moyenne est de 170°. Il dépend essentiellement de trois facteurs :
- l'extension de la surface rétinienne
- l'incurvation de la surface admettant la lumière ;
- l'ouverture pupillaire effective.
D'après Duke-Elder, le large champ visuel du cheval est dû à l'extension de la rétine du côté nasal, alors que chez beaucoup d'oiseaux et chez les poissons de grande profondeur, la faible extension restreint ce même champ.
La cornée de l'homme représente un arc de 60 degrés et le champ est de 150 degrés ; chez le chat, la cornée est un arc de 170 degrés et le champ a 200 degrés.
L'ouverture pupillaire horizontale des équidés contribue également à élargir le champ visuel.
Le champ visuel binoculaire dépend essentiellement de la position des yeux:
-la position frontale élargit la vision binoculaire.
- la position latérale la restreint.
Les mouvements oculaires sont soit réflexes , soit volontaires et, dans ce dernier cas, les mouvements binoculaires peuvent être coordonnés ou non.
Chez tous les vertébrés autres que les mammifères, les mouvements oculaires volontaires sont toujours incoordonnés.
Enfin, il faut noter que chez les espèces à yeux peu mobiles, la flexuosité du cou compense très avantageusement ce handicap .
A l'issue de cette brève étude, on ne peut que souligner, malgré l'étendue des connaissances, le nombre des points qui demeurent obscurs. Pourquoi, peut-on répéter encore, tant de variété pour un même but ? La réponse est sans doute plus du domaine de la philosophie que de la médecine. Plus strictement scientifique est l'application à un plus grand nombre d'espèces des méthodes modernes d'investigation concernant en particulier la réfraction statique et la vision des couleurs.
Un secteur demeure cependant difficile à explorer à l'échelon individuel, c'est le champ visuel de l'animal vivant.
Parviendrons-nous un jour à faire une étude objective de ce champ ?
la lumière
La lumière est constituée de particules élémentaires appelées "photons" et d'une onde électromagnétique ondulatoire. Ces photons sont projetés en ligne droite et à très grande vitesse à partir d'une source commune. Les rayons lumineux sont considérés comme des trajectoires de corpuscules (très petite matière).
La vitesse de propagation de la lumière dans le vide est 299 792,458 km/s soit environ 300 000 km/s
je ne vous laisse que ce résumé car on s'embarque dans un sujet énorme, mais sachez que la lumière a une incidence sur la vision ... je reviendrai pour la deuxième partie destinée aux poissons dès que c'est digéré
Re: la vue des poissons
Je vais faire la sieste Avec tout cela si j'ai bien compris, parce que je suis allé jusqu'au bout, si la lumière passe devant un radar sur l'autoroute, c'est le flash à coup sûr et le retrait immédiat.
Re: la vue des poissons
tu es fievreux benny?????
carpo37- Quand reviendra-t-il
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Re: la vue des poissons
wouah ...........;je suis mort ..... je viens de lire tous ca ....j'ai mal au craneeeeeeeee....
Re: la vue des poissons
Idem super article!!!!j'ai appris pas mal de trucs en lisant!
Merci Benny!
Merci Benny!
gautier2305- Flash and Release
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Re: la vue des poissons
il a du falloir sacrifier des poissons pour leurs retirer les yeux et les mettre a la place des notres pour connaitre leur vision.
ils sont quand même fort ces chercheurs!!!!!!
ils sont quand même fort ces chercheurs!!!!!!
carpo37- Quand reviendra-t-il
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Re: la vue des poissons
puré j'étais passé a coté j'ai vue de la lumière !!!! je suis venu voir et maintenant c'est moi qui suit une lumière ,j attend la suite et je complète
Re: la vue des poissons
et dire qu'il y en a qui s'autorise à penser!!!!!!!!
carpo37- Quand reviendra-t-il
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Localisation : un monde de fou
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Re: la vue des poissons
jean luc a écrit:puré j'étais passé a coté j'ai vue de la lumière !!!! je suis venu voir et maintenant c'est moi qui suit une lumière ,j attend la suite et je complète
Je t'en prie mon ami, je ne sais pas pourquoi j'ai commencé ce truc de fou Tant à dire, tant à essayer de voir .... j'en ai encore la nausée
Re: la vue des poissons
La vue
L’oeil du poisson n'a pas de paupière.
On a longtemps prétendu que les poissons étaient sourds, on a admis qu’ils étaient aveugles aux couleurs, on leur a attribué un sens chimique spécial, remplaçant ou combinant le goût et l’odorat, on a imaginé les fonctions les plus diverses et les plus fantaisistes pour la ligne latérale. C’est dire l’importance des études scientifiques de laboratoire, lorsqu’il s’agit de départager les opinions divergentes et souvent contradictoires des observateurs. Sans ces expériences, on discuterait encore à perte de vue, même chez les spécialistes...
La vue – Comme chez les mammifères, on observe des espèces dont la vue est excellente et d’autres qui sont pratiquement aveugles. Quand même on aurait établi que l'œil de l’anguille est très déficient et qu’elle voit fort mal, on n’aurait pas le droit, pour autant, de contester que la truite soit capable de discerner les infimes détails de structure ou de couleur qui différencient une mouche sèche d’une autre.
L'œil du poisson fonctionnant dans l’eau, c’est dans l’eau qu’il faut étudier ses qualités optiques. Sa lentille, le cristallin, est pratiquement sphérique et concentre les rayons visuels au maximum. Les images des objets se forment donc en avant de la rétine, le poisson est myope. Ce cristallin n’est pas déformable comme le nôtre, l’accommodation se fait exactement comme dans un appareil de photographie où la mise au point résulte du déplacement de l’objectif.
Les images sont au point pour des objets très rapprochés, puisque l'œil est myope, mais l’accommodation permet la vue à distance. Le cristallin pour cela est tiré en arrière et rapproché de la rétine par un muscle spécial, le muscle lenticulaire, Quand ce muscle se relâche, la lentille revient en avant sous l’action de son ligament suspenseur. La rétine comprend des cônes et des bâtonnets, les premiers sensibles aux couleurs, les seconds à la quantité de lumière. Sa structure est moins fine que celle de notre rétine, on pourrait la comparer à du film ordinaire, tandis que nous disposerions de film à grain fin. La figure 10 donne une idée schématique des modifications des cellules rétiniennes selon la quantité de lumière qui les atteint. Si la lumière est abondante, les cellules noires (P) s’allongent, les bâtonnets s’enfoncent en profondeur, les cônes restent à la surface. Dans la pénombre, les cellules noires se rétractent, les bâtonnets viennent en avant, les cônes se retirent en profondeur. Dans cette dernière situation, les bâtonnets sont disposés au mieux pour recevoir toute la lumière disponible.
La vision des couleurs par les poissons est maintenant un fait bien établi. Les travaux de laboratoire ont confirmé que certains poissons, en tout cas, sont particulièrement sensibles aux radiations rouges ou orangées. Dans la lumière atténuée, la vision des couleurs diminue rapidement et en expérience les poissons ne discernent plus le rouge, par exemple, des diverses teintes de gris. On sait que la pénétration des diverses radiations dans l’eau est très différente. Le rouge est absorbé le premier, c’est le violet qui pénètre le plus profondément. Cette pénétration des rayons varie considérable- ment, elle est très faible dans les eaux troubles ou chargées d’un abondant plancton. On sait que les rayons lumineux obliques sont réfractés au passage de l’air dans l’eau, et que les objets immergés ne sont pas exactement où on les voit de la rive, mais plus près qu’il ne semble et plus aplatis qu’en réalité.
Passé une certaine obliquité, les rayons sont même réfléchis par la surface comme par un miroir et les objets dans l’eau deviennent invisibles. Inversement, et pour la même raison, les objets sur la rive apparaissent au poisson aplatis, écrasés, déformés. A mesure que le poisson s’enfonce, une plus grande partie de ces objets lui deviennent invisibles. Pour un être aquatique, à une certaine profondeur, l’obscurité peut être complète alors que le soleil brille encore à l’horizon, parce que les rayons trop obliques ne pénètrent plus dans l’eau. Il convient peut-être d’observer encore que la plupart des poissons d’eau douce ont les yeux très latéraux et que leur champ de vision binoculaire est faible ; or, c’est par vision binoculaire que nous apprécions vraiment bien les profondeurs et que les objets s’individualisent. En revanche, les poissons voient tout autour d’eux, leur angle de vue approchant du cercle complet, puisqu’il atteint au moins 300 degrés. S’accroupir sur la rive pour demeurer invisible est une bonne tactique, mais celui qui croirait surprendre un poisson en approchant par derrière se tromperait grossièrement.
L’oeil du poisson n'a pas de paupière.
On a longtemps prétendu que les poissons étaient sourds, on a admis qu’ils étaient aveugles aux couleurs, on leur a attribué un sens chimique spécial, remplaçant ou combinant le goût et l’odorat, on a imaginé les fonctions les plus diverses et les plus fantaisistes pour la ligne latérale. C’est dire l’importance des études scientifiques de laboratoire, lorsqu’il s’agit de départager les opinions divergentes et souvent contradictoires des observateurs. Sans ces expériences, on discuterait encore à perte de vue, même chez les spécialistes...
La vue – Comme chez les mammifères, on observe des espèces dont la vue est excellente et d’autres qui sont pratiquement aveugles. Quand même on aurait établi que l'œil de l’anguille est très déficient et qu’elle voit fort mal, on n’aurait pas le droit, pour autant, de contester que la truite soit capable de discerner les infimes détails de structure ou de couleur qui différencient une mouche sèche d’une autre.
L'œil du poisson fonctionnant dans l’eau, c’est dans l’eau qu’il faut étudier ses qualités optiques. Sa lentille, le cristallin, est pratiquement sphérique et concentre les rayons visuels au maximum. Les images des objets se forment donc en avant de la rétine, le poisson est myope. Ce cristallin n’est pas déformable comme le nôtre, l’accommodation se fait exactement comme dans un appareil de photographie où la mise au point résulte du déplacement de l’objectif.
Les images sont au point pour des objets très rapprochés, puisque l'œil est myope, mais l’accommodation permet la vue à distance. Le cristallin pour cela est tiré en arrière et rapproché de la rétine par un muscle spécial, le muscle lenticulaire, Quand ce muscle se relâche, la lentille revient en avant sous l’action de son ligament suspenseur. La rétine comprend des cônes et des bâtonnets, les premiers sensibles aux couleurs, les seconds à la quantité de lumière. Sa structure est moins fine que celle de notre rétine, on pourrait la comparer à du film ordinaire, tandis que nous disposerions de film à grain fin. La figure 10 donne une idée schématique des modifications des cellules rétiniennes selon la quantité de lumière qui les atteint. Si la lumière est abondante, les cellules noires (P) s’allongent, les bâtonnets s’enfoncent en profondeur, les cônes restent à la surface. Dans la pénombre, les cellules noires se rétractent, les bâtonnets viennent en avant, les cônes se retirent en profondeur. Dans cette dernière situation, les bâtonnets sont disposés au mieux pour recevoir toute la lumière disponible.
La vision des couleurs par les poissons est maintenant un fait bien établi. Les travaux de laboratoire ont confirmé que certains poissons, en tout cas, sont particulièrement sensibles aux radiations rouges ou orangées. Dans la lumière atténuée, la vision des couleurs diminue rapidement et en expérience les poissons ne discernent plus le rouge, par exemple, des diverses teintes de gris. On sait que la pénétration des diverses radiations dans l’eau est très différente. Le rouge est absorbé le premier, c’est le violet qui pénètre le plus profondément. Cette pénétration des rayons varie considérable- ment, elle est très faible dans les eaux troubles ou chargées d’un abondant plancton. On sait que les rayons lumineux obliques sont réfractés au passage de l’air dans l’eau, et que les objets immergés ne sont pas exactement où on les voit de la rive, mais plus près qu’il ne semble et plus aplatis qu’en réalité.
Passé une certaine obliquité, les rayons sont même réfléchis par la surface comme par un miroir et les objets dans l’eau deviennent invisibles. Inversement, et pour la même raison, les objets sur la rive apparaissent au poisson aplatis, écrasés, déformés. A mesure que le poisson s’enfonce, une plus grande partie de ces objets lui deviennent invisibles. Pour un être aquatique, à une certaine profondeur, l’obscurité peut être complète alors que le soleil brille encore à l’horizon, parce que les rayons trop obliques ne pénètrent plus dans l’eau. Il convient peut-être d’observer encore que la plupart des poissons d’eau douce ont les yeux très latéraux et que leur champ de vision binoculaire est faible ; or, c’est par vision binoculaire que nous apprécions vraiment bien les profondeurs et que les objets s’individualisent. En revanche, les poissons voient tout autour d’eux, leur angle de vue approchant du cercle complet, puisqu’il atteint au moins 300 degrés. S’accroupir sur la rive pour demeurer invisible est une bonne tactique, mais celui qui croirait surprendre un poisson en approchant par derrière se tromperait grossièrement.
Re: la vue des poissons
comme quoi,on ne se base que sur des on dit.
pour ma part,je crois que la couleur des billes est importante selon les secteurs et les epoques de pêche.
pour ma part,je crois que la couleur des billes est importante selon les secteurs et les epoques de pêche.
carpo37- Quand reviendra-t-il
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Re: la vue des poissons
un appat bleu ou vert ..ca se voi mieux sur le fond !!!!! lol
merci les gars ! pour tout ca !
merci les gars ! pour tout ca !
Re: la vue des poissons
beatles a écrit:ils sont fous j'ai la cafetière qui explose de lire
Et qu'est-ce que tu dirais si tu étais daltonien. Tu vois sur ce coup je la ferme, parce qu'heureusement que je ne suis pas une carpe car je serais capable de confondre le bout rouge d'un carpiste qui pisse avec une bouillette tutti frutti.
Re: la vue des poissons
La perte de luminosité des couleurs dans le milieu aqueux est dû à la qualité de transparence de l’eau dans laquelle vous pêchez mais la turbidité peut dans certain cas vous permettre un gain dans votre tactique de pêche si vous savez en retirer les avantages suivant le choix de la couleur de la palette de votre cuillère ou du leurre que vous allez utiliser: sachant que le système oculaire des poissons distingue les couleurs(lumière visible 400 a700nm) et qu’il a un accès dans la gamme des ultra violets(200a380nm) en partant de ce principe, force est de constater que dans des eaux pures de ruisseau de montagne les couleurs classiques seront détectées normalement sur des secteurs ensoleillés, pour les passages a l’ombre on privilégiera les verts (510nm) et toutes les couleurs qui lui sont proche, par contre si après une monté d’eau la rivière ou le ruisseau et chargé en alluvion ou boueux ou de couleur marron, il est certain que certaines couleurs vont s’estomper et être bien moins visible mais le constat peut parfois être surprenant : et pour cause !,
Dans ces eaux chargées ou boueuses : les rouges palissent et deviennent terne ,les jaunes et vert fluo perdent leurs éclats mais sont toujours présent et bien visible les bleus et verts platinium deviennent sombre, le blanc est amplifié, l’argenté bien qu’un peu plus terne est égale à lui-même , pour le doré : perte de l’éclat devient mat, aurait tendance a virer sur le gris, le noir devient plus éclatant
Dans les eaux vertes ou chargé en plancton,surtout l'été :
ce sont les eaux qui absorbent le moins les couleurs ! ,en profondeur les rouges restent rouge mais perde de leurs éclats , les jaunes fluo sont amplifiés le vert fluo disparaît , le blanc est à peu près égale à lui-même, le doré et l’argenté gardent leurs spécificités les couleurs (vert et bleu)platinium perdent de leurs intensités mais le bleu est amplifié, le blanc est très présent et le noir reste noir, les couleurs phospho se détachent
Dans les eaux bleues :
les rouges ternissent,l’orange et très présent, le vert devient presque noir, les jaunes fluo tirent sur le vert pâle fluo, l’argenté et le doré sont amplifiés le bleu platinium est renforcé, le blanc est très présent et le noir reste noir
Les couleurs fluo quelque soit le type d’eau ont leurs spectre lumineux qui varie très peu ,ceci en raison de la faculté de ce type de teinte de fonctionner dans les ultra violets !!!!!!
voila un petit topo sur ce qu'il se passe sous l'eau ,en espérant que cela vous servira la saison prochaine
Dans ces eaux chargées ou boueuses : les rouges palissent et deviennent terne ,les jaunes et vert fluo perdent leurs éclats mais sont toujours présent et bien visible les bleus et verts platinium deviennent sombre, le blanc est amplifié, l’argenté bien qu’un peu plus terne est égale à lui-même , pour le doré : perte de l’éclat devient mat, aurait tendance a virer sur le gris, le noir devient plus éclatant
Dans les eaux vertes ou chargé en plancton,surtout l'été :
ce sont les eaux qui absorbent le moins les couleurs ! ,en profondeur les rouges restent rouge mais perde de leurs éclats , les jaunes fluo sont amplifiés le vert fluo disparaît , le blanc est à peu près égale à lui-même, le doré et l’argenté gardent leurs spécificités les couleurs (vert et bleu)platinium perdent de leurs intensités mais le bleu est amplifié, le blanc est très présent et le noir reste noir, les couleurs phospho se détachent
Dans les eaux bleues :
les rouges ternissent,l’orange et très présent, le vert devient presque noir, les jaunes fluo tirent sur le vert pâle fluo, l’argenté et le doré sont amplifiés le bleu platinium est renforcé, le blanc est très présent et le noir reste noir
Les couleurs fluo quelque soit le type d’eau ont leurs spectre lumineux qui varie très peu ,ceci en raison de la faculté de ce type de teinte de fonctionner dans les ultra violets !!!!!!
voila un petit topo sur ce qu'il se passe sous l'eau ,en espérant que cela vous servira la saison prochaine
Re: la vue des poissons
oh putain,là c'est du serieux!!!!!
c'est pour cela,que le choix des couleurs devient "primordial" lors des pêches.
c'est vrai que cela ne fait pas la pêche,mais peut contribuer à eviter des capots.
c'est pour cela aussi que bons nombres de pêcheurs utilisent que des pop-up flashy en hiver au moment où les eaux sont boueuses et les poissons un peu moins actifs.
c'est pour cela,que le choix des couleurs devient "primordial" lors des pêches.
c'est vrai que cela ne fait pas la pêche,mais peut contribuer à eviter des capots.
c'est pour cela aussi que bons nombres de pêcheurs utilisent que des pop-up flashy en hiver au moment où les eaux sont boueuses et les poissons un peu moins actifs.
carpo37- Quand reviendra-t-il
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Re: la vue des poissons
bien sur sa s'applique a tous ce qui est coloré, et qui est dans l'eau , je sais qu'ils y en as qui préfère pecher avec des billes non coloré,mais la il peuvent voir et avoir un aperçu de ce qu'une partie des poissons voit , ou du moins ce que les chercheurs ont déterminé qu'il peuvent voir en fonction des données qu'ils ont
Re: la vue des poissons
oh la vache,notre jean luc national est entrain de me faire fumer le cerveau!!!!!!
carpo37- Quand reviendra-t-il
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Re: la vue des poissons
et voila la suite !!!, vous vous rendrez compte sur ces images les différences entre la vision humaine, et celle de certains poissons , mes archives ne datant pas d'hier, et les recherches ayant évolué la vision UV et maintenant communément reconnue pour la vision des poissons ,mais a l'epoque elle était supposé et forcement intégré dans les schémas
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