A l'époque on appelait cela la pêche en bordure.

La première fois que j’ai pêché en stalking, c’était en 2006, presque 8 ans déjà. A cette époque c’était plutôt de la pêche de bordure. Mais l’esprit était le même. Prospecter des postes sur le Cher, avec une canne, une épuisette, un tapis de réception un saut à graines ou à bouillettes. Je rajoutais un détecteur au bout de mon piquet, car à l’époque je restais parfois toute l’après-midi sur le même poste. Autre variante afin d’être toujours prêt, je pêchais avec des cannes télescopiques, qui se trouvaient en permanence dans ma voiture. On ne parlait pas encore de cannes à stalk. Et elles m’en ont sorties de dessous les arbres, mes Garbolino .
Depuis bien sûr, la technique a évolué, le matériel aussi,  il s’est bien adapté à cette technique de pêche. Personnellement j’étais prédisposé à ce type de pêche. J’aimais déjà le coté fantassin, avec matériel léger, mais prêt à en découdre avec les plus grosses, les communes du Cher ont une réputation de bagarreuses
J’ai pratiqué cette pêche durant 2 ans, d’une manière épisodique. Conservant encore le goût de la pêche en batterie. Et petit à petit, à la fois par obligation mais aussi avec l’arrivée du stalk à proprement parler, j’ai délaissé la batterie et consacré beaucoup de temps à la pêche à roder.
Comme quoi, la carpe est aussi disponible à mordre de jour et voilà un énorme avantage qui supprimait complètement le besoin de pêcher de nuit. Bien que je n’aie rien contre mais seulement s’il s’agit de longues sessions de plusieurs jours. Comme quoi, pas d’obligation d’avoir une quantité importante de matériel, ni devoir préparer des tonnes d’appâts.
De cette époque j’ai  accumulé pas mal de photos, je vous fais part de quelques-unes.  Avec de biens beaux poissons, même ceux pris dans les champs de maïs.