Une journée étanche

C'est parti pour un 24h hier levé tôt le matin pour les préparations.

Je décolle à 10h30 et arrive sur les lieux une heure plus tard.

Je me choisit un coin tranquille ce qui n'est plus aisé malheureusement la surpêche et les brachyoures ça se répand vite.. Je décide donc en absence d'indice qui me permettrait de m'éclairer sur un poste de me rendre dans le fond de la gravière dite et pour rester au calme et ne pas subir les assauts des carpistes plus loin.
S'en suit une bonne demi-heure de sondage pour la première canne que je placerais sur une tache propre sur ma gauche en pleine haut.
Mon autre canne comme pour habitude je ne déroge pas à ma règle et elle finira donc en extrême bordure. (Pour ceux qui s’adonnerait à a découverte de cette technique soyez des plus silencieux et immobile)

Le temps est grisâtre et le vent violent n'aide pas mais je sens qu'il y a moyen de faire quelque chose.

J'escherais mes cannes d'une bouillette de 16mm écrevisse, mon choix n'étant pas anodin cette gravière en regorge, accompagnée d'un faux maïs pour différencier l'esche de l'amorçage.

L'amorçage quand à lui se composera de chénevis, de maïs doux, de bouillettes crushées et de pellets. Toute cette mixture bien brassée mélangée à de la sauce soja sucrée.

La pêche commence réellement à 13h et je me pose donc avec mon "carpe passion" en attendant un run.

Run qui arrivera vers 17h sur ma canne en extrême bordure, je ferre et me dit "merde c'est pas énorme". Un carpo ? Non une tanche et mastoc la dame..





Je replace ma ligne et à 19h replace l'autre également pour la nuit.

Le vent se calme et les quelques bips de mes delkims m'annonce une activité certaines sur les coups. à minuit les deux cannes partent coup sur coup mais ce sont des brèmes et je les décroches rapidement. C'est foutu pour une pêche précise de ma canne en pleine haut, la nuit est bien là et il m'est impossible de pêcher précis. Je renonce donc à cette canne.

Je replace l'autre canne toujours au même endroit et avec la fatigue ne vérifie pas mon BDL.

Mal m'en prendra, 3h gros run sur cette canne, je prend contact avec un bloc et paf ! Désillusion.. Je regarde mon BDL mais il ne reste que la boucle du fluoro qui avait dû s'abîmer..

Déçu par ma bêtise, je ne remonte pas de ligne et préfère attendre le coup du matin..

7h30 je me remotive et relance cette fois les deux cannes en bordures avec un amorçage garnit !
Les blancs feront rapidement sentir leur présence mais malheureusement il est déjà 13h et l'heure pour moi de replier, les carpes n'auront pas eu le temps de venir me faire un dernier coucou.

Chose à retenir:

-être plus vigilant (dieu sait que pourtant je le suis)
-S'attaquer à la rivière parce que le nombre de carpiste important qui prend possession de cette gravière m'incite à recouvrer mon côté sauvage et seul..

  

un chouette récit et plein de superbes photo que j'avais complètement zappées !    

   cool

Sympa ce récit avec une belle dame verte !

      

 

J'avais aussi zappé. Cela aurait été dommage.  

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